Valérie applique différentes approches, mettant tantôt certaines à l’avant-plan plus que d’autres. Ces approches, elle les a apprises en travaillant au sein d’organisations appartenant à différentes cultures organisationnelles, mais aussi en lisant, en participant à des communautés de pratiques, en étudiant, en prenant part à des recherches-actions.
Approches
Approche d’éducation populaire autonome
L’éducation populaire autonome occupe une place centrale dans les pratiques communautaires du Québec. Selon le Mouvement d’éducation populaire autonome du Québec (MÉPAQ), l’éducation populaire autonome peut être définie comme suit :
L’ensemble des démarches d’apprentissage et de réflexion critique par lesquelles des citoyens et citoyennes mènent collectivement des actions qui amènent une prise de conscience individuelle et collective au sujet de leurs conditions de vie ou de travail, et qui visent à court, moyen ou long terme, une transformation sociale, économique, culturelle et politique de leur milieu.
Approche féministe
En dépit du fait que la société soit structurée en plaçant le masculin en position de supériorité, comme norme universelle ou référence, les femmes et les personnes non-binaires ont des savoirs riches, variés.
Valérie croit dans la capacité des femmes de se transformer et de transformer le monde, d’améliorer elles-mêmes leurs conditions de vie individuelles et collectives, pour enrayer les discriminations sexistes et réaliser l’égalité de faits ou l’équité.
Cette croyance ouvre des possibles en ceci qu’elle place, d’entrée de jeu, les changements individuels et collectifs dans le domaine des possibles. Par extension, elle croit en la capacité de tous les humains a changer et à changer leurs conditions de vie s’ielles se mettent ensemble pour le faire. #capacitation #empowerment
Approche intersectionnelle
Valérie est d’avis qu’il est important d’employer un cadre d’analyse intersectionnelle pour comprendre les dynamiques entre les personnes et les groupes de personnes. C’est-à-dire qu’elle prend en considération l’effet du positionnement des groupes sociaux dans les rapports de pouvoirs entre les personnes. Pour enrayer les oppressions systémiques, il faut passer par là.
Valérie est consciente de la plupart de ses privilèges, mais il est possible qu’elle ait encore des angles morts. Elle est en apprentissage continu des positions différentes de la sienne, c’est une responsabilité qu’elle prend avec sérieux.
Approche systémique
Le tout est non seulement plus grand que la somme de ses parties, de plus, de l’interaction entre les parties émerge la complexité. En contexte organisationnel, il est tout à propos d’utiliser une approche systémique afin de mieux cerner les sources d’ambiguïtés ou de conflits.